Chirurgie du sport liée aux traumatismes du genou à Toulon.

L’équipe d’orthopédistes traumatologues de l’hôpital privé Saint Roch à Toulon prend en charge une multitude de traumatismes orthopédiques, où les membres inférieurs sont les parties du corps les plus souvent lésées, à hauteur de 41 % des traumatismes, en particulier la cheville [LIEN = chirurgie du sport : pied/cheville] et le genou, du fait de la localisation anatomique de l’articulation, qui subit régulièrement des forces multidirectionnelles. 

Au palmarès des traumatismes sportifs : les entorses (25 %), les lésions musculaires (23 %), les tendinopathies (22 %), les contusions (10 %), les élongations et déchirures musculaires (10 %) et les fractures (5 %). La chirurgie du sport soigne les cas les plus graves.

Le genou étant le siège de l’articulation entre fémur, tibia et rotule, où les ligaments (croisés antérieur et postérieur, et collatéraux interne et externe) maintiennent les os entre eux, la zone est largement exposée aux risques traumatiques.

 

Une consultation auprès d’un chirurgien spécialiste du genou tel que le Docteur Guilhem, basé à Toulon, dans les 2 à 3 semaines qui suivent le traumatisme est indispensable, afin d’affiner le diagnostic et pouvoir mettre en place un traitement adapté à la pathologie rencontrée : le plus souvent, la rupture du ligament croisé antérieur (LCA) puis la lésion méniscale et enfin, la luxation récidivante de la rotule.

Selon les cas, l’âge et l’état de santé général du patient, la chirurgie du sport dispose d’un large panel de techniques de haute technologie : 

  • L’arthroscopie permet d’intervenir sur une articulation sans avoir à l’ouvrir. Une caméra miniature y est introduite pour observer la lésion puis on opère à l’aide d’instruments de petite taille. L’intervention est ainsi largement allégée : cicatrice limitée au minimum et suites largement réduites. Parmi les opérations courantes en chirurgie du sport, l’arthroscopie peut permettre recoudre le ménisque, d’enlever une lésion, de renforcer ou refaire des ligaments lésés, de remodeler le cartilage endommagé, d’éliminer un corps étranger.

  • La chirurgie du sport peut également intervenir par le biais de greffes, de ligament ou de cartilage.

  • Elle pratique également des ostéotomies qui consistent à sectionner partiellement un os long, de manière à en modifier l’axe, la taille ou la forme. Cette opération peut être pratiquée à des fins thérapeutiques.

  • Enfin, la chirurgie du sport peut envisager, dans les cas les plus lourds, d’implanter une prothèse pour remplacer l’articulation endommagée, ce qui permet la reprise d’une activité physique et sportive.

Chirurgie du ligament croisé antérieur à Toulon

 

Le ligament croisé antérieur (LCA) est l’élément le plus touché (45 000 opérations en France chaque année), généralement à l’occasion d’une torsion violente du genou, en particulier en pratiquant le football, le ski, le handball et le rugby. A la suite de la rupture du ligament croisé antérieur, le patient pourra entendre un craquement caractéristique, et un épanchement a lieu dans le genou, provoquant un gonflement important (saignement interne), sans que cela soit douloureux.

L’intervention chirurgicale n’est pas obligatoire, bien qu’elle soit souvent recommandée aux sportifs, en particulier ceux ayant une pratique intensive, qui sont souvent gênés par une instabilité du genou, provoquant un dérobement, et pouvant conduire, à force de répétitions, à une atteinte du ménisque ou du cartilage puisque le ligament croisé antérieur ne cicatrise pas spontanément.

Une fois le diagnostic posé par votre chirurgien orthopédique, le Dr Guilhem, et confirmé par un IRM, l’opération pourra avoir lieu à partir de 6 semaines après la rupture du LCA, afin que l’oedème osseux puisse se résorber. Elle consiste généralement en une ligamentoplastie (remplacement du ligament rompu par greffe depuis un autre tendon), réalisée sous arthroscopie et en chirurgie ambulatoire, 

Une fois celle-ci réalisée, une prise en charge rééducative est nécessaire dans un premier temps pour retrouver l’usage du genou avec travail des amplitudes articulaires puis renforcement musculaire après amélioration de la symptomatologie. 

Il s’agit d’une opération avec d’excellents résultats cliniques, sous réserve que le protocole de rééducation soit respecté.

Chirurgie du ménisque sous arthroscopie à Toulon.

 

Les lésions méniscales isolées sont la deuxième cause de consultation en service orthopédique. Considéré comme un amortisseur entre le fémur et le tibia, le ménisque interne et le ménisque externe peuvent subir des lésions dégénératives et des lésions traumatiques, donnant lieu à des douleurs progressives sans facteur déclenchant identifié et parfois, avec épanchement intra-articulaire associé.

Confirmé par un examen médical et radiologique minutieux ainsi qu’un IRM, réalisé sur place à l'hôpital privé Saint Roch, le diagnostic permettra d’indiquer au patient le traitement le plus adapté, notamment en prenant en compte l’état des autres cartilages.

Alors qu’un traitement médical suffit généralement pour traiter les lésions dégénératives, associant des antalgiques, des anti inflammatoires, une infiltration intra articulaire (corticoïdes, acide hyaluronique, PRP) et le port de semelle afin de diminuer les contraintes sur la partie la plus usée. En cas d’échec de ce traitement bien conduit une chirurgie est envisagée. Cette chirurgie du ménisque n’aura pas d’effet sur les lésions du cartilage.

A l'inverse, les lésions traumatiques nécessitent une intervention chirurgicale. Celle-ci est réalisée sous arthroscopie (avec une caméra dans le genou).

Après un bilan complet, le geste réalisé dépend du potentiel de cicatrisation de la lésion : soit le fragment méniscal lésé est réparé, lorsque cela est possible, soit le fragment du ménisque pathologique est enlevé, de manière minimale, pour permettre aux sportifs de reprendre leur activité physique en limitant au maximum l’évolution ultérieure vers l’arthrose. 

Réalisée  sous anesthésie générale ou sous anesthésie loco-régionale, à l’aide d’une caméra intra-articulaire et de pinces permettant la résection, cette intervention bénigne et peu invasive permet de ne faire que deux petites incisions de 1 cm situées en avant du genou.

Chirurgie de la rotule suite à luxation à Toulon.

 

La rotule (ou patella) est un des 3 os du genou avec le tibia et le fémur. Elle est située en avant du genou et s’articule avec la partie inférieure et antérieure du fémur pour permettre l’extension du genou.

La luxation de la rotule correspond à une perte de contact avec un déplacement externe de la rotule par rapport au fémur : elle sort de son emplacement. Le patient rapporte que la rotule était « sur le côté »  et qu’il a fallu la remettre dans la bonne position. Parfois, le déplacement est incomplet et elle retrouve sa position normale naturellement (instabilité avec subluxation). Bien souvent, des épisodes de récidive ont lieu et amènent à consulter un chirurgien orthopédique spécialisé.

Présentes plus fréquemment chez les jeunes filles, la luxation amène à une douleur latente ainsi qu’une instabilité, suivie d’une impotence totale.Le gonflement en raison des saignements causés par la luxation ne sera que secondaire.

Immédiatement après le traumatisme, l’examen est difficile du fait de la douleur et du gonflement. La récupération et le retour à un genou sensiblement normal nécessitent un repos d’une durée minimum de 6 semaines (délai de cicatrisation des tissus), avec une récidive de luxation dès la reprise des activités, qui amènent alors à consulter le Docteur Guilhem, chirurgien traumatologue spécialisé du genou à Toulon.

L’examen primordial dans ce cadre est la radiographie du genou : face, profil à 30°, vue aérienne des 2 rotules. Elle permet de diagnostiquer des anomalies morphologiques responsables de luxations : anomalies de la partie antérieure du fémur, une rotule trop haute. L’IRM permettra de visualiser les zones où se sont produites les lésions ligamentaires et musculaires. Le scanner est demandé surtout en pré-opératoire, pour déceler plus précisément les anomalies morphologiques favorisant les luxations. 

Après identification du ou des facteurs favorisants les luxations (rotule haute, dysplasie de trochlée, bascule rotulienne sup à 20 degrés, TAGT sup à 20mm) une chirurgie adaptée au patient pourra être proposée.

La chirurgie vise à corriger une partie ou la totalité des anomalies morphologiques responsables des luxations. Cette chirurgie sera personnalisée (abaisser la rotule, réaligner l’appareil extenseur avec la trochlée, diminuer la bascule rotulienne ou creuser la trochlée) :

  • traiter la dysplasie du fémur en creusant sa partie antérieure afin que la rotule soit mieux guidée.

  • recentrer l’appareil extenseur avec la trochlée (« piste de bobsleigh »)

  • abaisser la rotule lorsqu’elle est trop haute

  • reconstruire le ligament femoropatellaire (MPFL) par le biais d’une greffe (tendon ischio-jambier). Ce ligament relie la face interne de la rotule au fémur et vient donc s’opposer à sa luxation du côté externe.

Accompagnement post opératoire du genou à Toulon.

 

En postopératoire de la rupture du ligament croisé antérieur et de la lésion méniscale, le lever est autorisé le soir même grâce au protocole de rééducation rapide après chirurgie. La marche est possible avec une attelle dès le jour de l’opération sous couvert de l’appui sur deux béquilles durant quelques jours et du port d’une attelle jusqu’à avoir retrouvé un bon verrouillage du genou pour la chirurgie du LCA.

La priorité après la chirurgie ligamentaire consiste en une récupération des amplitudes articulaires, alors que la rééducation est optionnelle pour la chirurgie méniscale. La rééducation pourra être réalisée avec un kiné en ville ou en centre de rééducation en hôpital de jour.

Au bout d’une quinzaine de jours, les activités quotidiennes et le travail peuvent être repris sans problème particulier (à l’exception des métiers physiques). Il faut être prudent pour la reprise du sport qui se fera initialement essentiellement par du rodage articulaire en bicyclette.

La reprise du sport, quelle que soit la chirurgie, pourra avoir lieu en moyenne au bout de trois mois.

A noter que la greffe ligamentaire présente une phase de fragilité entre la fin du deuxième mois et la fin du 5eme mois ; il s’agit de la phase de ligamentisation où le tendon se transforme en ligament. Durant cette période les pivots sont strictement interdits sous peine d’une re-rupture précoce.
Après cette période la phase de réathlétisation sera entamée avec travail des appuis et reintroduction des pivots. Le protocole de kiné est donc évolutif en fonction de la période de cicatrisation et nécessite une relation étroite entre le patient et le kiné.
Des tests isocinétiques  sont réalisés à 4 et 6 mois (auprès des médecins rééducateurs) afin de mesurer objectivement la récupération des différents groupes musculaires et guider la rééducation.

Pour la  chirurgie du ménisque, il est tout à fait possible de marcher avec appui complet ou partiel en fonction de la douleur et du geste réalisé ( réparation ou non ) dès le jour de l’opération sous couvert de deux cannes pendant quelques jours.

Au bout de quelques semaines, les activités quotidiennes et le travail peuvent être repris sans problème particulier (à l’exception des métiers physiques) en cas de résection d’une lésion. En cas de réparation il faudra compter 6 semaines. Il faut être prudent pour la reprise du sport qui se fera initialement essentiellement par du rodage articulaire en bicyclette, avec un retour à la course autorisée entre 6 semaines et 3 mois après l’opération.

La rééducation n’est pas toujours nécessaire après ce type de chirurgie, bien souvent, la cicatrisation est rapide et naturelle lorsque les indications de traitement et de repos sont respectées par le patient.

Concernant la chirurgie de la rotule post-luxation, les suites sont simples avec récupération de la flexion en 2 semaines. La marche est possible immédiatement avec une attelle de protection et 2 cannes. Dès que le verrouillage est obtenu, l’attelle peut être ôtée, les cannes étant conservées pendant 45 jours.

Malgré de nombreux avantages, la pratique sportive expose à plusieurs risques, dont les traumatismes du sport, qui représentent un motif fréquent de consultation, notamment dans les services d’urgences : annuellement, en France, cela représente 900 000 recours aux urgences.

Souvent, la blessure marque une étape importante dans la vie d’un sportif, physiquement mais aussi psychologiquement, avec des conséquences variables selon les individus et leur niveau de pratique. Le suivi de ces patients victimes d’accidents sportifs se doit donc d’être spécifique et coordonné, afin d’optimiser la prise en charge diagnostique et thérapeutique, mais également de favoriser le plus rapidement possible le retour au sport. 

C’est pourquoi il est important de bien choisir son chirurgien orthopédiste à Toulon et de confier les soins à une équipe pluridisciplinaire et spécialisée telle que celle du Docteur Guilhem à la clinique St Roch de Toulon.