Rupture du LCA : le parcours d’un joueur de football de l’entorse à la reprise sportive

L’histoire de Maxime : de l’entorse à la reprise du football après une rupture du LCA

Maxime, 24 ans, passionné de football depuis l’enfance, n’imaginait pas un instant que son genou allait bouleverser sa saison sportive. Cet article retrace son parcours, de l’entorse initiale jusqu’à son retour sur le terrain après une rupture du ligament croisé antérieur (LCA), en insistant sur les étapes clés et l’importance de la rééducation.

Le jour de l’entorse : “J’ai entendu un craquement”

C’était un dimanche après-midi, lors d’un match avec son équipe locale à Toulon dans le var. En voulant éviter un adversaire, Maxime a effectué un changement de direction rapide. “J’ai senti mon genou partir sur le côté et j’ai entendu un craquement”, se souvient-il.

À terre, la douleur était intense, et son genou a rapidement enflé. Avec l’aide de ses coéquipiers, il a quitté le terrain, incapable de marcher normalement. Pensant à une entorse, il a appliqué de la glace et s’est reposé, mais les jours suivants, la douleur persistait et l’instabilité était flagrante.

Le diagnostic : “Vous avez rompu votre ligament croisé antérieur”

Maxime a consulté un orthopédiste qui, après un examen clinique minutieux, a suspecté une rupture du LCA. Une IRM a confirmé le diagnostic : son ligament était rompu.

“Quand on m’a annoncé ça, j’étais dévasté. Je me demandais si je pourrais rejouer au foot un jour.” L’orthopédiste a pris le temps de lui expliquer les options de traitement et lui a conseillé une rééducation préopératoire avant d’envisager une intervention chirurgicale.

La rééducation avant chirurgie : “Une étape indispensable”

Maxime a commencé une rééducation intensive avec son kinésithérapeute. Cette phase, essentielle pour optimiser les résultats postopératoires, s’est concentrée sur plusieurs points :

  1. Réduction de l’inflammation et récupération de la mobilité
    “Au début, mon genou était raide et gonflé. Avec les exercices et les soins, j’ai rapidement retrouvé une meilleure souplesse.”

  2. Renforcement musculaire
    Maxime a travaillé ses quadriceps et ischio-jambiers, muscles essentiels pour stabiliser le genou. “Les séances étaient exigeantes, mais j’ai vite senti que mon genou devenait plus solide.”

  3. Proprioception et équilibre
    Avec des exercices sur plan instable, il a appris à mieux contrôler son genou. “Ça m’a donné confiance pour les mouvements du quotidien.”

Cette phase a duré environ six semaines. “C’était long, mais ça m’a permis d’être prêt mentalement et physiquement pour l’opération.”

La chirurgie : reconstruction du LCA

Maxime a ensuite été opéré sous arthroscopie. Son chirurgien a utilisé un greffon prélevé sur ses ischio-jambiers pour reconstruire son ligament croisé.

“L’intervention s’est bien passée, et j’ai pu rentrer chez moi le jour même. Le chirurgien m’a expliqué que le vrai travail commençait maintenant, avec la rééducation postopératoire.”

Après l’opération : “Un pas après l’autre”

Dès les premiers jours après la chirurgie, Maxime a repris des exercices doux pour mobiliser son genou et éviter les raideurs. “Au début, j’avais peur de bouger, mais le kiné m’a beaucoup aidé.”

Les semaines suivantes, les objectifs étaient clairs :

  • Récupérer la mobilité complète.

  • Renforcer progressivement les muscles.

  • Travailler la proprioception et la coordination.

“La rééducation était intense, mais je voyais mes progrès semaine après semaine. À quatre mois, j’ai pu commencer à courir doucement après contrôle de la récupération musculaire.”

Le retour au football : “Un des plus beaux jours de ma vie”

Après neuf mois de rééducation, Maxime a retrouvé son équipe pour un entraînement. “Je me sentais prêt, mais j’étais stressé. Mon kiné et mon chirurgien m’avaient rassuré : mon genou était solide.”

Lors de son premier match, il a réalisé combien le chemin avait été long, mais gratifiant. “Marquer un but ce jour-là, c’était incroyable. Je savais que tout ce travail en valait la peine.”

Conclusion : un parcours d’efforts et de résilience

L’histoire de Maxime montre que, même après une blessure grave comme la rupture du LCA, il est possible de retrouver ses passions. Chaque étape – du diagnostic à la rééducation pré et postopératoire – est cruciale pour garantir une récupération optimale.

Vous avez vécu une blessure similaire ?
À Toulon, nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape, avec une prise en charge personnalisée. N’hésitez pas à nous contacter pour une consultation à la clinique Saint Roche de Toulon spécialisée en chirurgie orthopédique.

Précédent
Précédent

Lésion en anse de seau du ménisque : diagnostic et traitements à Toulon, Var

Suivant
Suivant

Prothèse Unicompartimentale de Genou : Une Solution Ciblée pour Retrouver Mobilité et Confort